Bonjour,
toujours sur l'affaire, j'ai avancé sur la sonde 1D (destinée à relever la cartographie de la surface du panel à graver, pour pouvoir corriger en conséquence le g-code de gravure) : tout est fait avec le petit tour et à la fraiseuse (j'ai acquis une petite machine type sieg x2, la taille au dessus de mon ex Proxxon).
La sonde est basée sur un composant extraordinairement précis, que voilà (on est dans les eaux du micron) :

voilà par ailleurs les composants constitutifs, alu 2015, laiton, delrin et stub :

et la sonde terminée :

je l'ai testée sur ma fraiseuse, que je viens d'équiper de 3 DRO (digital read out), ça permet de mersurer très présisément la position de la broche sans avoir à se préoccuper des verniers ni des divers jeux, c'est carrément géant : ces DRO ont une résolution de 5 microns (c'est luxe pour une telle machine, je n'ai que rarement besoin de mieux que le 1/10 mm parfois le 1/100 sur le tour) ; donc j'observe que l'état de la sonde varie sans que le DRO des Z ne m'indique de variation, donc sensibilité meilleure que 5 microns :

et enfin, voilà la sonde à coté de sa grande sœur, qui fait de la 3D, mais qui est moins précise :

L'idée que je poursuis est la gravure d'un panel peint d'abord en blanc, puis en gris, gravure de la seule couche grise :
- la précision de la cnc est : moteur màp 200 pas par tour, vis à bille 5mm par tour, ça fait donc 25 microns par pas
- une couche de peinture : quelques dizaine de microns
- donc quelques couches de gris : mettons 100 microns, quelques couches de blanc, idem
- en gravant à 1/10 mm, la fraiseuse atteint le blanc, on descend encore de 1 pas, on est dans le blanc, et il reste en dessous encore 75 microns de blanc, donc de quoi descendre encore 2 fois de 25 microns.
D'expérience, pour mes panels, je gravais à 1/10, et éventuellement je repassais avec 5/100 de plus, jamais plus ; donc en ayant un surface dont les dénivellés sont corrigés de façon à ne pas dépasser la précision de la cnc (25/1000), ce que la sonde permet sans aucun problème, il y a des chances que ça passe !
Vous suivez ? Alors, pour effectuer le relevé de la cartographie, j'avais en point de mire un soft, Autoleveller, utilisé pour corriger les variations d'épaisseur de l'époxy cuivré pour opération de gravure à l'anglaise ; mais ça ne marchait qu'avec une pseudo sonde électrique (contact électrique entre la fraise et la surface cuivrée, une croco sur la fraise, une autre sur la surface cuivrée) ; mais, divine surprise, il y a 2 ou 3 semaines, upgrade de la version payante, qui permet désormais d'utiliser une sonde comme la mienne : bingo, j'effectue la màj et prépare la manip ; tout est prêt sur la cnc, sonde en place, panel sur la table, Autoleveller en route, je mets la cnc sous tension, et pof, plus rien : quelques minutes plus tard, le voltmètre livre son verdict : l'alim s'écroule dès qu'il y a plus de 2 moteurs connectés, pb, il y en a 4, des moteurs ...
Autopsie de la bestiole, un gros condo suspect, mais pas ça en stock, et en plus condo peu courant (820 microF, 250v, 105°c, si qqu'un a ça ...) ; donc commande nouvelle alim en chine, mais 3 à 4 semaine de délais ...
Dommage, car je m'apprêtais en // à effectuer une série de tests sur la diffusion de la lumière dans le PMMA : mes essais montrent que le PMMA blanc c'est quand même pas exceptionnel pour le rétroéclairage, j'ai essayé avec des tas d'autres genres de PMMA (sur les vrais panels il me semble que c'est un PMMA presque transparent), mais pas convaincant : à l'évidence il faut d'une part un PMMA très translucide mais quand même diffusant (des petites particules en suspension renvoient la lumière dans tous les sens), et du blanc dessus et dessous de façon à ce que tous les petits rayons réfléchis par les particules se réfléchissent entre les 2 couches // ; j'ai donc mis au point un protocole de test, mais j'ai besoin de la cnc pour le mettre en œuvre ! donc re
Bref, il faudra encore attendre, mais ne lâchons pas l'affaire, à plus tard pour la suite de l'aventure !
Michel