Jacques a donné la bonne réponse mais on peut même généraliser l’idée suivante en aviation : Tout ce qui est non stabilisé risque fort de se payer cher un jour ou l’autre, faute de temps, de solution, faute d’altitude ou les trois à la fois.
Avec un siège non verrouillé on peut déjà lister les accidents possibles suivants :
A la rotation, recul violent du siège, le pilote volontairement ou involontairement reste les mains sur le manche, l’avion se cabre, décroche et trop bas pour en reprendre le contrôle s’écrase sur la piste.
Le danger est possiblement équivalent en finale avec un avion qu’on chahute à piquer, un siège mal verrouillé et une altitude restant insuffisante pour rétablir la situation.
Certains aéronefs légers peuvent être amenés à dépasser immédiatement leur domaine de vol (rupture en vol) avec un débattement incontrôlé de la gouverne de profondeur.
Plus autres dangers liés aux commandes de vols reliées mécaniquement d’où l’importance d’un brief et des vérifications.
François