EVEN a écrit:Bonsoir Jacques (et tous les autres),
La force a eu raison de l'obstination d'une bête vis. Ce qui m'a permis de constater qu'il n'y a pas de gyro dans un VSI

(te marres pas Fab). Je n'imaginais pas à quel point c'était autant de l'horlogerie

.
Pour l'utilisation dans mon simu, ta proposition d'un système externe complexe est séduisante

mais celle d'un moteur X27 avec le module-qui-va-bien sur une carte FDBus est celle que j'envisageais déjà avant d'ouvrir la bête. Quand à savoir comment faire, je vais un peu chercher (quand j'aurais fini le compas) et j'appellerai au secours au besoin.
Ce qui est sûr, c'est que je vais garder la boite, la façade et l'aiguille. J'ai quand même acheté la chose sur eBay pour ça.
Voilà pour ce soir. A chaque jour suffit sa peine. Bonne nuit à tous.
Bien cordialement.
Benoît
Salut Benoit
Si tu pouvais faire une photo de l'intérieur de la bête, ça m'intéresse (éventuellement en MP)!
Ceci valable pour tous les instruments réels d'ailleurs, avis aux amateurs
Car si je connais la théorie d'un VSI, je n'ai jamais eu l'occasion d'en ouvrir un, et ça pourrait m'intéresser pour des cours que je peux être amené à faire plus tard.
Normalement tu devrais avoir une capsule anéroide (qui mesure une pression), et un système d'engrenages type horlogerie pour démultiplier la déformation de ladite capsule et la transmettre à l'aiguille.
Il devrait y avoir aussi une ouverture calibrée qui laisse s'échapper l'air à l'intérieur du boîtier, ce qui permet de détecter la différence de pression dans le temps entre l'intérieur du boîtier et l"intérieur de la capsule.
Je pense qu'au niveau des deux ouvertures dans la vis qu'on voit sur ta photo, côté intérieur un des trous est directement raccordé à la capsule, l'autre au boîtier via un petit tuyau interrompu (le capillaire), mais je peux me tromper!
Le VSI est simplement un baromètre de précision qui mesure une variation de pression dans le temps. Pas de Gyroscope dans ce cas là, désolé...
Cela fonctionne de la manière suivante:
Raccordé par des tuyaux à la ou les prises de pression statique (ou pression ambiante, donc non soumise à la vitesse de l'avion) le boitier se met à la pression ambiante, et la capsule également.
Le boitier est raccordé à l'extérieur via une ouverture calibrée (capillaire) qui permet à la pression du boîtier de s'équilibrer avec celle de l'extérieur seulement au bout d'un certain temps (quelques secondes), alors que la capsule anéroide qui est raccordée directement à la prise statique se met tout de suite à la pression extérieure.
Si l'avion reste à la même altitude (niveau de pression), les deux pressions intérieure (capsule anéroide) et extérieure (boîter) s'équilibrent et l'aiguille ne bouge pas.
Si l'avion monte par exemple, la pression admise dans la capsule anéroide sera celle de l'altitude atteinte à l'instant T (plus faible, car plus haut), alors que le boîtier sera encore à la pression de l'altitude atteinte à l'instant T-10 secondes (plus forte car plus bas). La capsule anéroide ayant une pression interne plus faible que celle de l'extérieur (le boîtier), elle va s'écraser légèrement et ce mouvement très faible sera détecté et amplifié par les engrenages pour indiquer une montée.
A la descente, le processus s'inverse et la capsule va "gonfler".
On comprend que ce système a forcément du retard, et que le VSI ne détecte pas immédiatement une montée/descente, et encore moins une mise en palier.
Avec un IVSI (I pour Instantané), vario bien plus perfectionné (et bien plus cher), on arrive à réduire le problème grâce à des petits contrepoids à l'intérieur du boîtier pour détecter les accélérations verticales, contrepoids qui compensent le retard de l'aiguille. On peut aussi avoir des vario électriques qui mesurent toujours une variation de pression selon le même principe, mais avec des capteurs électroniques qui mesurent les déformations avec une plus grande précision, et tiennent compte de l'influence de la température.
Aujourd'hui on trouve des capteurs de pression atmosphérique électronique qui ont a la taille d'une pièce d'un centime (et encore), intègrent un thermomètre et sont précis au mètre près (en termes de pression). On en trouve dans les drones par exemple, pour la tenue d'altitude. J'imagine qu'on va les trouver dans des instruments de bord, si ce n'est pas déjà le cas.
Jacques