J'ai récupéré quelques gauges (6 pour l'instant, dont 2 ne sont pas encore arrivées) et j'en suis a démonter, regarder comment ça se présente et commander de la fourniture robotique (engrenages, axes, paliers etc...)
Je vais commencer par des gauges "faciles" (RPM, badin, VSI...) histoire de me faire la main avant d'attaquer les grosses difficultés (alti) en passant par de l'horizon et du compas tout en sachant qu'il faudra faire une croix sur les très compliquées (je pense aux VOR et sûrement l'ADF) que je n'ai de toute façon pas trouvées.
Pour commencer, le petit tour de ce qui est arrivé:
Le VSI (j'ai raté une enchère exceptionnelle, un superbe VSI de cessna 172, gradué a 2000ft/min, donc je me suis rabattu sur celui-ci a 6000ft/min qui fera l'affaire en attendant d'en retrouver un autre)
Démontage sans soucis jusqu'à ce que je casse l'axe de l'aiguille (0.7mm de diamètre... c'est de l'horlogerie là dedans!).
C'est pas dramatique, de totue façon il faut remettre un axe d'un diamètre qui soit plus compatible avec la taille de mes gros doigts...): 2mm en laiton, percé en son centre et l'aiguille est collée a la cyano.
Je ne vais probablement garder que le fond de gauge, l'aiguille, et un support de paliers en laiton que je vais repercer a 2mm pour passer mon axe. Le reste de la mécanique dégage.
Donc découpe d'une plaque en plastic qui servira de platine de support pour le servo/axes/pignons.
L'horizon: une super bestiole, c'est de l'orfèvrerie le gyro. C'est amusant il fonctionne lorsque l'on souffle (longtemps et fort!) dans l'entrée d'air, avec ce bruit caractéristique lorsque l'on met le courant dans un avion.
Il est encore parfaitement fonctionnel (malheureusement la poste s'est chargée de casser la vitre, il va falloir que j'en fasse redécouper une), c'est vraiment dommage de devoir le démonter complètement, mais j'ai retourné le truc dans tous les sens, je ne vois pas comment je pourrais conserver le gyro.
Je m'y attaquerais une fois les gauges simples terminées.
Le compte tour:
Belle gauge, ça irait bien dans un cessna 172 ça...
Facile a démonter, mais j'ai aussi cassé un petit axe centreur et là je m'en veux parce que j'aurais facilement pu le réutiliser tel quel en conservant toute la mécanique.
Le mécanisme est très étonnant (enfin quand on ne savait pas comment ça marchait avant...), c'est un câble qui fait tourner un embrayage a masselottes, qui s'ouvre par la force centrifuge et vient patiner plus ou moins fort contre une cloche d'embrayage qui entraîne l'aiguille (munie d'un ressort de rappel).
Je vais devoir faire comme les autres, tout virer et remettre un servo/pigon/axe.
Dommage, ça aurait été du gâteau, il suffisait de coller l'embrayage et se raccorder a l'entrée du câble a l'arrière.
Le badin: pas gradué comme je le voulais, on s'en contentera en attendant de trouver le bon.
Il est tout beau tout propre, a priori pas trop compliqué a interfacer... si j'arrivais a l'ouvrir!
Le bezel et la vitre partent bien, et a l'arrière il y uniquement 3 vis autour de la prise d'air. Je pensais que ces vis retenaient l'ensemble et que ça tomberait par l'avant (comme pour le VSi, après avoir retiré un circlip dans une rigole derrière le fond de gauge)
Si quelqu'un a une idée...
Et le W compas: en théorie facile a interfacer en s'inspirant (en copiant, oui, on peut le dire...) le principe de celui de colibri (c'est a dire un stepper avec un aimant en dessous, tout simplement).
Le hic c'est que j'ai fais des tonnes d'essais avec des aimants et j'ai toujours le même problème: la roue s'incline complètement en direction de l'aimant.
Au pire, je pourrais toujours le vider et fixer la roue sur un axe relié a un stepper, mais c'est dommage de le vider.
et 
Je m'installe au premier rang et je suis tes explications avec intérêt ainsi que celles de Yveca.
) des fonds de gauge a un aspect qui me plaît beaucoup, c'est net, c'est mat, c'est "piquant" (les couleurs sont très lumineuses, voir fluo) et on ne retrouve pas du tout ça avec une impression.
