de JacquesZ » Jeu 10 Nov 2016 21:05
En Transport public, on est normalement limité à 8000ft d'altitude cabine, pressurisée ou pas.
Et à partir de 10000 ft on commence à ressentir les effets de l'hypoxie, fatigue, gestes et conscience ralentis, vision tunnel (les cellules en bâtonnets situés dans la périphérie de l'œil sont les plus sensibles au manque d'oxygène).
Donc, bien qu'un avion à turbine ou à moteur turbocompressé puisse monter bien plus haut, on évitera de monter au dessus de 8000ft, si l'avion n'est pas pressurisé.
En utilisation privée on peut monter plus haut en emportant de l'oxygène portatif et un masque ou des canules.
9400ft on est au Tibet ?, donc on est probablement pas soumis à la même règlementation, et les gens sont habitués à un oxygène raréfié.
c'est limite en termes d'oxygène sur une longue période, mais les effets de l'hypoxie ne se font sentir qu'après 1/2h à 1h à cette altitude.
Perso j'ai connu ça lors d'un retour de nuit en Navajo. On avait déposé nos clients, il faisait nuit noire et on était montés à 11/12000ft (le Navajo turbocompressé mais pas pressurisé peut monter à presque 18000ft en théorie) pour éviter le mauvais temps. Au bout d'une heure à cette altitude, je ne voyais plus les côtés de la cabine, et j'avais l'impression de voir a travers un tuyau. Je me tourne vers le copi, qui se faisait la même réflexion! Comme c'était progressif, on avait rien vu venir, mettant tout ça sur le compte de la fatigue d'une longue journée.
On est descendu à 9000ft et c'est devenu mieux tout de suite...
Jacques
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JacquesZ le Jeu 10 Nov 2016 21:22, édité 1 fois.