Bien, je clos le quiz précédent.
Le point important dans l’intitulé était le fait de faire un roulage SANS TRAFIC.
Les freins ne demandant à chauffer, en toute logique, que si l’on s’en sert, déjà !
Jacques a donné la bonne réponse avec un maximum d’explications, mais je vais compléter avec quelques autres points aussi, propres à Concorde.
Les Olympus593 sont des réacteurs d’ancienne génération à simple flux.
Au ralenti la poussée résiduelle de ces derniers est franchement conséquente.
Avec 4 réacteurs en route et un avion à faible masse il faudra pratiquement tout le temps freiner, car l’avion galope dès qu’il commence à rouler.
Les disques en carbone vont alors beaucoup chauffer, plus que s’il y avait moins de sollicitations nécessaires, avion à sa masse maximale.
D’ailleurs s’il y a des freinages espacés, les ventilateurs électriques installés sur chaque jante de roue se chargent d’évacuer les calories, jusqu’au freinage suivant, le moins proche possible.
Il existe une fonction « limiteur » souvent utilisée pour limiter justement la poussée des Olympus durant le roulage, c’est le mécanicien navigant, lui seul, qui a accès et active cette commande.
Pour économiser l’usage des freins on ne se privera surtout pas d’inclure le test des réverses plutôt que d’utiliser une fois de plus les freins.
Dès qu’un Concorde se pose, léger, c’est-à-dire dans la vie de Concorde quasiment tout le temps, une fois au sol on coupera dès que possible 2 réacteurs, et on reviendra sur les 2 autres réacteurs au parking ce qui est plus que très largement suffisant en poussée pour avancer.
Ça aura par contre comme conséquence immédiate de faire grimper la température en cabine, car l’avion revenant de Mach2, il sera généralement encore bien chaud de partout, et l’efficacité de la clim est intimement liée au nombre de groupes de conditionnement en fonctionnement.
Les groupes fonctionnant en prélèvement d’air sur les réacteurs, encore en fonctionnement forcément.
Voilà vous savez tout.
Bravo à Jacques pour la bonne réponse
François