On retrouve plus l’ambiance club planeur pour le parapente, surtout sur du vol de plaine, car pour l’organisation quasi tout le monde doit participer.
Tu sais quand tu arrives mais tu ne sais pas quand tu pars, ni exactement quand tu vas voler d’ailleurs !
Avec l’avion tu peux nettement mieux planifier et aussi plus facilement « voyager » avec du monde.
En parapente, la météo est encore plus pénalisante qu’avec l’ULM ou l’avion, car l’idéale est d’avoir au minimum une petite brise pour t’aider à gonfler la voile et pas trop de vent non plus.
Si, en plaine, vent de travers par rapport à la piste, tu n’as pas la possibilité de faire partir la voiture treuil et le parapente fasse au vent quitte à virer ensuite dans le sens de la piste, ça peut vite devenir très casse-gueule.
Partir en montagne dans le trou, pas face au vent, là encore ça peut même devenir suicidaire !
Un pilote m’expliquait qu’avec certaines voiles peu performantes les jours de super ascendances parfois tu ne peux même pas rentrer dedans, car la voile, manquant franchement de finesse, tu viens buter sur la grosse bulle d’air qui monte et qui de suite t’éjecte ailleurs que dedans… Tout un art, il fait alors ruser pour rentrer dedans !
Y’a aussi l’inverse, des pilotes qui se font prendre dedans et qui on beaucoup de difficulté à en sortir, ils peuvent alors partir très haut, dans le froid et avec un risque réel d’hypoxie par manque d’oxygène.
Sinon, c’est TRES sympa.
François