Pour répondre à Gilles, je me rappelle de conseils d'un vieux pilote de brousse Québécois (Bush Pilots, parce qu'au Canada la brousse...) concernant un posé en zone inhospitalière, à savoir une zone sans route mais constituée uniquement de forêts de conifères à perte de vue et des lacs en quantité astronomique.
Selon lui, en cas de panne moteur on avait tout intérêt à poser sur le sommet des arbres plutôt que sur le lac à proximité.
Car le cheval de bois et le renversement lors d'un amerrissage forcé avec un avion à train fixe était presque assuré, et sortir d'un lac glacé avec l'avion sur le dos qui se remplit d'eau n'était pas vraiment une situation d'avenir.
Alors que paradoxalement, un arrondi propre sur la cîme des arbres permettait d'amortir la chute, les branches en se cassant servant d'air bag. D'un autre côté, se retrouver coincé suspendu à 30m de hauteur en équilibre instable sur le sommet d'arbres cassés, c'est discutable également!
Bon ceci dit j'ai jamais eu envie de tester ni n'en ai eu l'occasion, fort heureusement...
J'ai néanmoins le souvenir d'une traversée en C172 du lac Ontario dans sa plus grande longueur, de nuit en plein mois de Janvier et à 1000ft/sol (j'avais demandé 5000ft) car contraint par l'ATC qui avait du traffic de liner au dessus, le tout avec femme et bébé de six mois à bord. Ca m'a paru TRES long (une bonne demie heure) et je savais qu'en cas de panne moteur, on était foutus, même si on survivait à l'amerrissage, avec de l'eau à 3 ou 4 degrés. Je n'ai rien dit à mon épouse, mais il me tardait de voir arriver la rive et l'autoroute qui va avec.
Comme on se dit toujours pour se rassurer, "le moteur ne sait pas qu'on est au-dessus de l'eau et qu'on est de nuit" et c'est ce qui s'est passé!
Pour revenir au Quizz, on est bien sauf erreur à mon avis dans le cadre du survol maritime, mais il est évident concernant l'emport de gilets ou non et ou d'éventuelles règles de survol additionnelles, que cela dépend si ces conditions additionnelles s'appliquent ici.
Par exemple si cet estuaire est situé dans la zone d'approche d'un terrain (genre Montpellier si l'approche se fait côté mer), l'emport du gilet est obligatoire, si lors du survol on se trouve au-dessus de plages remplies de milliers de personnes (cas du rassemblement de personnes) l'altitude de survol est modifiée, idem si une ville importante est au bord de la côte, etc....
Mais rien de tout ça n'a été évoqué par François, donc perso je fige ma réponse 2, Jean-Pierre...
Jacques