Hé hé!
Allez je te donne la solution, qui est effectivement liée au dégivrage pneumatique sur les ailes des bimoteurs légers (y compris à turbine genre ATR).
Les moteurs à piston et les turbines ne produisent pas assez d'air chaud (bleed air) pour faire de l'anti-givrage à air chaud, qui empêche la glace de se former en réchauffant les bords d'attaque.
Le dégivrage pneumatique lui est réalisé par des boudins parallèles en caoutchouc noir collés le long du bord d'attaque des ailes, profondeur et plan vertical. Un système pneumatique gonfle et dégonfle alternativement les boudins, ce qui fait craquer la couche de glace qui s'est déposée dessus.
C'est très efficace, le seul problème étant qu'il faut attendre qu'une certaine couche de glace de 0,25cm au moins se soit déposée sur les boudins avant de les actionner. Si on actionne les boudins trop tôt, la couche de glace va être trop souple, va se déformer et créer une sorte de pont qui va épouser les boudins gonflés. La glace suivante va se déposer sur ce pont et ne craquera plus, le système devient inefficace.
Il faut donc vérifier visuellement que l'épaisseur de glace déposée est suffisante avant de déclencher le dégivrage.
De jour ça ne pose pas de problèmes, mais de nuit, la glace est invisible sur les boudins noirs. Le trou visible sur capot est la vitre d'un phare qui éclaire le bord d'attaque côté pilote, phare qu'on allume de temps en temps la nuit en conditions givrantes.

Ce sera mon dernier quizz de l'année, faut que je bosse mes examens!
Jacques