Géniale la molette sur Boeing pour la valeur d’inclinaison.
Concorde ressemble à un avion de chasse sauf qu’il n’en a certainement pas le domaine de vol, limité à -1 et 2.5 G ce qui est très peu pour un avion volant à mach2, les ailes très souples (c’est volontaire) n’apprécient absolument pas les torsions dissymétriques soutenues non plus.
En 1971 en subsonique lors d’un vol d’information un pilote de la Pan Am s’est effectivement cru à bord d’un avion de chasse et a infligé 3.5G à la cellule lors d’un virage trop serré.
ça s’est heureusement bien terminé, mais l’avion a subit un examen complet de vérification de cellule.
Une autre fois en même temps que l’avion était en dernier virage, trop prononcé, le pilote a eu la mauvaise idée de commander la sortie de train, l’un des trains principaux, celui extérieur au virage a dépassé les butées… Dans la foulée le pilote n'a jamais aussi bien soigné son atterrissage, l'équipe au sol s'attendant à voir dégager le train en question + tout ce qui s'en suit.
Quand on pilote un avion pour de vrai, la moindre petite sollicitation sur le manche quand on a de la vitesse et les G arrivent de suite. C’est un truc qu’on ne peut matérialiser physiquement avec un simulateur, les passagers, pas habitués du vol, sont toujours surpris.
Bref sur Concorde aussi on peu moduler l’inclinaison d’aile, PA activé, de 0 à 35°.
Ça se fait avec ce boitier, déporté, qui à chaque fois qu’un nouveau mode au PA est sélectionné ne fonctionne alors plus exactement de la même manière.

Exemple mode HDG activé, la molette centrale tournée à un angle de 140° provoque l’inclinaison maximale des ailes à 35°, réalisable à mach2 et en boucle supersonique !
L'autre molette sert pour l'assiette ou le taux de descente ou montée suivant le ou les modes activés au PA, là encore.
Encore merci pour les comparaisons avec les chiffres.
François